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Plus le temps qu'affiche le gps diminue, plus la nervosité grimpe en elle. Être celle à l'origine de cette demande et pourtant se sentir peu sûre d'elle en ce moment. Remplir des stades, se retrouver sur le devant de la scène devant des milliers de personnes et se trouver un peu pathétique de stresser pour cette rencontre. Juste pour deux personnes. Deux personnes dont elle aimerait conquérir le cœur, autant qu'elle a réussit à conquérir celui du fils de cette famille assit en ce moment même à ses côtés, à l'arrière de cette voiture. Une année bientôt que l'amour a fleurit dans cette relation, ne plus voir sa vie sans lui à ses côtés désormais. Lui avoir même dit oui dernièrement pour être sienne. Une demande sans bague qu'elle ne cesse de se répéter en boucle, incapable de taire ce sourire à chaque fois. N'avoir plus qu'une hâte, fixer une date et lui dire oui devant l'ensemble de leurs proches. Aller très vite à deux, sauter une tonne d'étape mais avoir juger indispensable de rencontrer ses parents. Et prochainement, lui présenter les siens.

Son regard ne cesse de se perdre sur les paysages défilant à toute allure derrière la vitre. Son attention est perturbée à l'instant où elle sent les doigts du fiancé qui bouge contre les siens. Son pouce caresse avec douceur sa paume, avant de l'observer avec un doux sourire. « Tu t'es à peine assoupis. » déclare-t-elle, sans le lâcher des yeux. Elle-même a fermé les yeux, un peu plus tôt. La longueur du trajet y étant pour beaucoup. Sa main lève la sienne, la guidant jusqu'à ses lèvres pour y déposer un simple baiser. « On y est dans dix-huit minutes, exactement. » souffle-t-elle en observant le temps restant avant de parvenir jusqu'à la destination. « Tu crois que ça sera possible de visiter la ville, que tu me montres où tu as grandis ? » demande-t-elle, curieuse de connaitre les endroits où il a passé le plus de temps en étant enfant, même celui où il a eu son premier bleu. Juste vouloir tout connaitre de ces première fois. Mais comprendre totalement si ce n'est pas possible aujourd'hui, ne pas lui en vouloir. En réalité, ne jamais parvenir à en vouloir à cet homme. En être éperdument amoureuse et avoir l'impression d'être capable de lui pardonner tout, absolument tout. « Je suis si stressée ... » annonce-t-elle en laissant sa tête tombée en arrière sur l'appui-tête, incapable de lui cacher plus longtemps. Enfin, ce n'est pas la première fois qu'elle lui fait part de ses doutes et ça ne sera pas la dernière fois. « Et s'ils ne n'aiment pas, tu m'épouses toujours ? » demande-t-elle en posant son regard sur lui, le cœur s'emballant à toute allure. La crainte que cela n'arrive et ne pas savoir comment le gérer. Ne pas vouloir y penser et pourtant, ne faire que ça ...

@Min Yoongi

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Ouvrir les yeux difficilement, espérer à un cauchemar. Que cette balade en voiture ne soit pas la dernière. Aimer sa famille mais à toutes petites doses. Et très loin. Avoir déménagé officiellement à Séoul et non avoir pris la ville natale comme point d'encrage. Ne pas désirer s'approcher des parents, de leurs vies et de leurs envies. Ne pas avoir les mêmes mentions pour une vie heureuse, ne pas désirer ressembler au paternel. Les aimer comme un fils aimant les légumes. Juste ça. Pas plus. Peut-être un peu moins. Vouloir une vie paisible et non gouverner par une mère caractérielle. Leurs avoir acheté une maison, un avoir, quelque chose pour leurs vieux jours. Le regretter maintenant. Avoir tout un tas de regrets à ce sujet.

Poser son regard sur sa fiancée, désirer que son bonheur. Comprendre que le tout sera plus compliqué qu'on pourrait le penser. Devoir mentir. À elle, à la mère. Au père, au frère. Au petit voisin et même au chat, si ce dernier devient trop envahissant. Le détester, ce chat. Pas assez d'attention venant de la famille, toujours entre les pattes des autres. Dix-huit minutes avant un drame. Un drame familiale, une crise de larmes, des menaces de mort. Probablement. Savoir que les parents ne seront pas d'accord avec le choix. Devoir passer la fiancée pour quelqu'un d'autre. Mais pour quoi sans la brusquer. Sans la faire paniquer, pleurer, détester. Trouver le tout impossible, préférer garder silence au lieu de la faire paniquer à si peu de temps devant la maison des parents. Visiter ? Comme quoi ? L'endroit où l'accident pour l'épaule a eu lieu ? L'endroit où la première cigarette a été prise ? Celle où la vente des paroles écrites ont été fait ? La supérette du vol pour pouvoir manger quelque chose ? Si tu veux, on fera le tour. Mentir ou lui dire la vérité ? Ne pas avoir eu une enfance si jolie, comme celle des autres. Où des parents aimants emmènent leur progéniture à des parties sportives, à des concerts. Suivre des cours d'équitation, des soirées cinémas. Tout un tas de trucs qu'on a jamais fait, même si l'envie était bien plus que présente. Ne pas vouloir lui présenter cette ruelle où on a cru perdre la vie plus d'une fois. Un passé non favorable, l'envie d'enfermer cette chanteuse dans une bulle de protection et la couvrir de dentelle. Si tu stress trop, on est pas obligés de rester. On peut juste prendre un café et partir ensuite sans être dans l'obligation d'y passer la semaine. Une semaine ici. Une semaine à faire semblant et à sourire, sans devoir révélé l'envie de tuer quelqu'un. Savoir que le frère sera de la partie, qu'il viendra rire de la situation pendant quelques temps. Ou on fait demi-tour maintenant et j'enverrai un message disant que je suis malade, qu'on a pas pu venir. Trouver l'idée fantastique. Ne pas l'accuser elle, tout prendre le blâme. Espérer qu'elle puisse dire oui.

J'en ai rien à carré de ce qu'ils peuvent penser. Je crois que je suis rendu à l'âge de pouvoir faire ce qui me plait sans avoir leur approbation. Être incapable de lui dire que tout ira bien et qu'ils l'aimeront. Savoir que ça sera impossible. Que même si elle fera tout pour se faire accepter, que le tout sera compliqué et même impossible d'avoir un sourire de sa nouvelle belle-mère. Regretter cette rencontre. Regretter de devoir dire qu'on est ici pour prendre quelques jours pour écrire et pour composer. D'avoir besoin de calme pour quelques compositions. Vouloir prendre du temps avec JiEun sans toute fois lui vouloir du mal. Être désolée pour cela, ne pas avoir été capable de lui dire toute la vérité, tout les secrets qu'elle devra garder.

@Lee Jieun  

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Être déjà venue dans cette ville à de nombreuses reprises, essentiellement pour s'y produire. Première fois en compagnie du fiancé dans un cadre hors professionnelle. Être dans sa ville natale à lui et être un tantinet curieuse d'en apprendre plus à travers son regard, ses habitudes. Vouloir voir la ville autrement, d'un autre point de vue à ses côtés. « Comme les rues où tu as joué, les parcs où tu allais, la supérette où tu traînais, tout ce qui a pu créer des souvenirs. » précise-t-elle, afin de pouvoir mettre une image sur ces endroits et chercher à se rapprocher toujours plus de lui, pour le connaitre sur le bout des doigts. Ne pas avoir de secrets pour lui et espère qu'il soit aussi transparent qu'elle. Le sourire qui s'étire quand il accepte sa proposition, être plus qu'enthousiaste à cette idée. Peut-être qu'elle abuse légèrement, en sachant qu'il ne lui refuse jamais rien. Ne pas avoir le souvenir d'avoir entendu un non de sa bouche depuis le début de leur relation. Être même certaine qu'il serait capable de lui offrir la lune si elle venait à lui en faire la demande. Le savoir amoureux, chérir ce sentiment comme la plus belle merveille du monde et juste espérer qu'il puisse ressentir à son tour, ce trop plein d'amour qui déborde d'elle. L'aimer d'un amour incommensurable, être sienne et faire sa vie avec lui. Et devoir rencontrer ses parents. Simple formalité qui pourtant l'angoisse légèrement. Une pression sur les épaules omniprésente. La crainte de ne pas faire bonne impression, qu'ils ne puissent pas l'aimer autant que le fiancé. « On ne va pas sortir la carte du malade à chaque fois pour se défiler. Même si je reconnais que l'idée est vraiment tentante. » admet-elle. Trouver l'alternative plutôt intéressante et éviter cette rencontre importante. « Tu n'as pas envie de passer un peu de temps en leur compagnie ? » demande-t-elle, sans le lâcher du regard. Ne pas avoir souvenir de la dernière fois qu'il a pu leur rendre visite, n'avoir en tête que le début d'année et ne pas vouloir croire que ça fait si longtemps ... « Tant que tu es là, ça ira bien. » dit-elle, essayant de se convaincre elle-même. S'il peut tenir sa main tout le long, son cœur sera d'autant plus apaisé. Surtout qu'une semaine, ça parait si long à ses yeux. Elle qui pensait juste qu'une journée voire une nuit soit le maximum, elle n'a pas osé le contredire lors de cette annonce, cherchant juste à lui faire plaisir. « Je vais prendre ça pour un oui. » dit-elle, le cœur battant un peu plus fort face à ses mots et serrant un peu plus fort sa main dans la sienne. Comprendre qu'il restera avec elle, qu'importe l'avis. Mais être un peu déçue intérieurement, s'attendre à d'autres mots, d'autres plus rassurant. Ceux de ne pas s'inquiéter, qu'il est impossible de ne pas l'aimer, elle. « J'ai besoin d'être briefer avant qu'on arrive ? Un sujet à ne pas aborder ? » demande-t-elle, en jetant un coup d'œil au temps restant, soit un peu plus de dix minutes, totalement prête à prendre des notes si besoin est. « Rassure moi et dit moi qu'ils n'ont jamais mangé personne. » demande-t-elle en gloussant, essayant de se détendre elle-même avec une blague pitoyable. Il est trop tard pour faire demi-tour ? Elle n'est pas certaine de survivre ...

@Min Yoongi

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Avoir peur justement, de ces souvenirs. Ne pas en garder de bons, comme tout ces enfants s'amusant avec les petits voisins. Comme ces parties de ballons, ces parties de cache-cache ou de jouer aux prisonniers. Ne pas avoir de si bons souvenirs dans ces rues, ni même à la supérette du coin. Avoir été mis à la porte, la dernière fois qu'on y a mis les pieds. Le commerçant et sa peur du vol. Comme toujours. Et accepter, pourtant, Se dire qu'on pourra lui montrer un banc de parc et inventer un jeu avec ce dernier, au lieu de lui indiquer que son père y a passé quelques nuits, lors de disputes familiales. Se trouver con, insignifiant et tellement moins bien que plusieurs Idols qu'elle aurait pu côtoyer à la place. Une famille aimante. Un passé élogieux. De quoi la faire rire et qu'elle puisse s'y plaire. Ne jamais vouloir lui refuser quelque chose sauf cette fameuse bague han. Vouloir la voir heureuse. Accomplie. Qu'elle puisse se sentir bien et surtout, heureuse. Qu'elle ne regrette pas son choix. Qu'elle ne désire pas retourner au bras de son ancien amant, de son ami ... De ce JungSuk con qu'on déteste comme la peste. Quant à lui, ne rien regretter. Être bien auprès d'elle, malgré tout ce que les gens pourront dire. En être fou amoureux depuis un moment déjà et être si bien depuis qu'elle exprime les mêmes sentiments.

Pas obligé de la sortir à chaque fois ... Juste maintenant. Et les prochaines fois aussi. Ne pas se sentir si bien de toute manière, l'anxiété qui continue de grimper. Avoir plusieurs problèmes, comme le manque de confiance en soi. En avoir eu un peu plus depuis sa rencontre avec cette charmante chanteuse mais perdre tout ses moyens dès que les parents ne sont pas si loin. Poser son regard sur la vitre, regarder le paysage défiler. Voir les maisons, les arbres, les édifices qui commencent à devenir de plus en plus imposants. Savoir que bientôt, la voix de la mère sera présente et clairement audible dans toute la maison. Devoir mentir pour s'en sortir, pour qu'elle ne passe pas pour une cinglée. L'aimer assez pour le faire et espérer qu'elle puisse l'aimer assez pour le laisser faire. Oui mais non ? Hésiter sur ses propres paroles, sur ce qu'on peut lui expliquer pour qu'elle puisse comprendre. Je les aimes mais à petites doses. Tu comprendras lorsque tu les rencontreras. Ne pas vouloir lui vendre le punch de l'histoire mais vouloir la préparer quand même un peu. Les savoirs un peu trop suspicieux, surtout lors de l'arrivée d'une demoiselle dans la famille. Ne pas l'avoir fait avant, ne pas avoir essayé de déjouer leurs plans avant. Je resterai là, ne t'inquiètes pas. Ne pas vouloir la laisser plus de quelques secondes avec un membre de sa famille. Tenir assez à elle pour vouloir la protéger. Serrer fortement sa main dans la sienne, reposer un regard sur elle. L'espérer rassurant ce regard mais y croire qu'à moitié. Si tu voulais une belle-famille saine d'esprit et aimante et bienveillante et surtout, amoureuse de tout le monde, je ne pense pas que tu as fais le bon choix en étant avec moi. Mais je ferai tout pour que tu te sentes à ta place tout de même, je te le promet. Être capable de lui promettre ce petit quelque chose.

Un briefing, non ... Je ne pense pas. Tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. Même une huitième fois avant de dire une connerie. Ne pas vouloir lui exposer ses problèmes, qu'elle prenne conscience que sa vie risque d'être encore plus compliquée qu'elle ne puisse l'être au présent. Il ne faut juste pas contredire mon père. Il a déjà tout vue, tout exploré et surtout, tout essayer. Vraiment tout. Se souvenir des grandes discussions musicales avec lui, en avoir bavé bien plus d'une fois. Mangés ? Non. Tués et enterré ? Je ne sais pas. Sourire malgré tout, lui tapoter légèrement la main. Ça va aller ... Et si quelque chose ne va pas, tu me le dis et on quittera en vitesse. Savoir que le tout sera compliqué. Que cette fuite sera inévitable et pourtant, espérer pouvoir passer quelques jours dans son ancienne chambre et pouvoir enfin discuter sérieusement avec sa mère pour ses propres choix de vie.

@Lee Jieun  

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Vouloir se défiler, mais ne pas savoir comment. En mourir d'envie mais ne pas trouver le contexte adéquat pour ... Tenir à faire la connaissance de sa famille, même si cette idée de s'enfuir à son bras ne cesse de germer dans son esprit. « Hm, je dois te rappeler que la dernière fois que tu as voulu prétexter être malade, on a fuit un enregistrement et on a finit chez moi. Sans vêtements. » souligne-t-elle, avant de se mettre à sourire plus que de raison. Aucuns regrets à avoir sur cet évènement, bien au contraire le chérir, le voir comme le début de cette belle histoire entre eux. « Il parait évident que je n'ai pas envie de perdre mes vêtements, aujourd'hui. » précise-t-elle bêtement. Elle n'est pas à l'aise de faire la rencontre de ses beaux-parents, alors elle n'imagine pas vraiment perdre le peu de vêtements qu'elle porte sur le dos, venant d'ailleurs à se demander si sa tenue est correcte. Avoir choisit quelque chose d'assez simple, rien de trop sophistiqué, ni de déplacé. Se trouver un peu banale pour le coup. Mais être certaine que si sa tenue ne collait pas, le fiancé lui aurait fait une remarque depuis le matin même. « Dans ce cas, ce n'est pas trop une semaine ? » demande-t-elle, sans le lâcher du regard. Vouloir lui faire plaisir en acceptant sa proposition mais prendre conscience que lui-même n'est pas certain de s'y tenir. Avoir pourtant espoir que tout se passe bien, qu'aucun nuage ne peut entacher cette petite bulle dans laquelle ils continuent de s'épanouir à deux. Quelques mots rassurants, cette main qui serre la sienne et avoir l'envie de fondre dans ses bras, en quête de réconfort supplémentaire d'entendre son cœur battre. A la place, venir poser sa main sur sa joue et déposer brièvement ses lèvres sur les siennes, en guise de remerciement pour cette promesse faite. « De toute façon c'est toi que je veux épouser, pas ta famille. » souffle-t-elle, avant de reprendre place sur son siège, le cœur un peu plus léger. Être désormais certaine que tout se passera bien en sa présence, tant qu'il ne lâchera pas sa main. Avoir quand même besoin d'en savoir plus sur les parents du fiancé, toutes informations étant les bienvenues. S'essayer à croire que la situation n'est pas stressante et pourtant être un peu trop anxieuse en ce moment même. Ecouter chaque parole du fiancé, en prendre bonne note et comprendre que le père de ce dernier est borné. Trop. Ne pas vouloir le juger pour autant, sans le connaitre. Vouloir se fare son propre avis sur la famille de Yoongi. « D'accord ... et ta mère ? » questionne-t-elle, curieuse de connaitre l'image qu'elle dégage. En venir même à penser qu'ils ont peut-être déjà mangé quelqu'un, vu le tableau qu'en fait le fils. L'entendre se moquer et sourire malgré elle. « Yoon ! » lance-t-elle, en venant donner un petit coup sur la cuisse du fiancé, jugeant qu'il abuse de la taquiner ainsi. Ne pas lui en vouloir longtemps, caresser sa cuisse à l'endroit même où sa main s'est posé la seconde précédente pour faire disparaitre la douleur, si douleur présente. « Oui, je te fais confiance. » déclare-t-elle. Lui faire confiance aveuglement depuis le début de leur histoire et être certaine qu'aujourd'hui encore, il ne la décevra pas. « On peut établir un signal ou un safeword pour que ça soit plus évident, si ça ne va pas ? » demande-t-elle, cherchant une réponse dans son regard. Trouver l'ensemble rassurant mais être aussi certaine qu'il la connait assez, pour se passer de ce détail. Qu'il peut savoir en un coup d'œil quand elle ne va pas bien. Vouloir faire bonne figure devant ses parents, devant lui mais ne pas être certaine d'y parvenir sur la durée si quelque chose ne va pas. Fermer les yeux quelques instants et basculer la tête vers cette vitre, en quête de découvrir ce paysage qui a été sien durant des années. « On est arrivé ? » questionne-t-elle en constatant que la voiture s'est soudainement arrêter, pas vraiment rassurée à l'idée de quitter ce siège.

@Min Yoongi

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Des idées pour me faire fuir deux fois plus vite. Se souvenir de cette histoire, de cet enregistrement que personne n'a voulu faire. S'être enfui avec elle pour discuter, avoir passé la plus belle après-midi de sa vie par la suite. Ne plus avoir envie de se rendre chez les parents, avoir envie de retourner à la maison, de prendre toute sa journée de libre et de s'enfuir à nouveau, avec elle. Même pas un peu ? Juste avec moi ? Lui rendre un sourire niet, comprendre où elle désire aller. Savoir que ce ne serait pas le bon moment pour perdre quelques vêtements. Ni ici, ni maintenant, ni même pendant la semaine entière. Des idées pour que papa ou maman débarque dans la chambre et se pose trop de questions. Une gêne s'installe, avoir les joues rouges d'embarras. Être incertain des images en tête, vouloir les effacer une à une. Mais s'enfuir tout de même avec elle le plus loin possible. Surtout loin de sa propre famille. Devoir y passer une semaine. Une semaine pour se donner du courage et avoir une vraie discussion avec ses parents. Ne pas savoir comment s'y prendre, en avoir légèrement peur. Savoir que le grand frère n'a rien dit, n'a rien fait pour empêcher sa vie de changer. L'avoir simplement accepté mais ne pas vouloir se plier à leurs conneries. Non ... Mais oui. Ne pas être certain de ce qu'on raconte, de ce que l'on veut. Vouloir lui faire plaisir mais en même temps, vouloir se donner du temps pour se faire plaisir aussi. Savoir que la semaine risque d'être très longue, voir impossible à planifier d'avance. Vouloir lui faire découvrir Daegu sans toute fois lui faire découvrir l'horreur de cette ville. Ne pas en avoir uniquement de bon souvenirs, malheureusement. Se frayer un chemin parmi ses souvenirs et essayer de garder uniquement les bons. Chose beaucoup plus compliqué. Qui prend mari prend famille, non ? Vouloir voir le coté positif de la chose mais ne pas savoir exactement comment s'y prendre. Savoir que les parents ne seront pas d'accord de cette union et porteront jugement. S'en mordre déjà les doigts et regretter d'avoir emmené JiEun avec soi. Un premier voyage à Daegu, seul, il y a quelques mois. L'avoir regretté. Avoir regretté de ne pas avoir librement parlé lorsque l'occasion s'y présentait. Avoir rencontré quelqu'un là-bas, l'avoir détesté dès la première seconde. Lui avoir expliqué la situation, croire qu'elle puisse avoir compris toute l'histoire. Histoire impossible à expliquer à la fiancée. Du moins, pour l'instant.

Vouloir la couvrir de fleurs. Vouloir lui offert son coeur, jour après jour. Avoir pensé que cette histoire n'aurait jamais lieu. Détester un mannequin au point de vouloir sa mort ... Pour avoir un peu de paix. Être amoureux comme au premier jour (connaître qu'un seul autre homme aussi amoureux de sa douce en Corée du Sud. Prénom commençant par W ...) Vouloir qu'elle puisse avoir confiance, qu'elle soit heureuse mais surtout, bien dans sa peau.

Avoir un père qui ressemble un peu trop au rappeur. Avoir un père possédant le même caractère. La même façon de penser ou à demi. Ne pas être totalement en accord avec lui, avec ses idées. Et sa manière d'agir. Savoir que sa mère est encore pire, que rien n'est joli avec elle. Et la craindre. Beaucoup. Elle est ... Et la tienne ? Essayer de changer de sujet, vouloir qu'elle puisse parler de sa propre famille. Recevoir un petit coup sur la cuisse, se moquer d'avantage. La trouver mignonne lorsqu'elle prend ses grands airs. Vouloir l'épouser, si ça ne serait pas déjà fait. Espérer qu'elle puisse faire confiance. Espérer être à la hauteur pour que jamais, elle ne décide d'aller voir ailleurs. Comme ce qu'elle a fait avec son dernier copain ... Être pire qu'elle, L'assumer. Et quoi, comme safeword ? Dépêche, je dois partir ? Rigoler légèrement mais ne pas trouver l'idée désagréable. Il faudrait quelque chose juste pour nous. De petits mots que seuls toi et moi, pourrions comprendre. Parler travail ne semble pas une bonne idée ou même, de ta famille. Savoir qu'on devra parler du travail, de la musique, des plans d'avenir que JiEun pense créer avec sa famille. Quelque chose comme: Je mangerais un croissant double beurre. Lever les épaules, ne pas trouver l'idée trop idiote. Et c'est là que ma mère nous en fait à tout les petits-déjeuners. Devoir trouver quelque chose de logique mais d'illogique en même temps. En peu de temps, vu l'approche du point d'arriver.

Je crois bien ... oui. Une panique intérieure, chercher une manière de respirer. Ne pas en trouver, hyperventiler dans son for intérieur. Tout ira bien, ce n'est que cinq ou six petits jours de rien du tout. Et si on voit que ça ne fonctionne pas, on pourra leur dire que l'un de nous est malade et ne peut sortir de la chambre. On partira le lendemain matin. Je te le promet. Vouloir, encore une fois, qu'elle puisse avoir confiance. Lui caresser la main quelques secondes Fait moi confiance, je t'expliquerai tout ça dès que nous serons seuls avant de sortir du véhicule à l'approche de son père. Désirer la présenter mais ne pas savoir exactement comment s'y prendre. Jieun, voici mon père. Papa, JiEun. Une collègue.

@Lee Jieun